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  Sri Chandra Swami

  Swâmi Pramod Chetan Udasin

 
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Shrî Chandra Swâmi Udasin est né le 5 mars 1930 dans le village de Bhûman Shâh (actuellement au Pakistan) avec le nom de Suraj Prakash. Il eut une enfance entièrement tournée vers le Divin. Très jeune il allait déjà passer des heures sur la tombe du grand mystique Bâbâ Bhûman Shâh. C’est par la Grâce de celui-ci qu’il atteindra la plus haute réalisation spirituelle.
Il suivit une scolarité normale. Mais, alors qu'il était au collège, un événement changea le cours de sa vie. Une nuit, lui et son père virent apparaître en songe Bâbâ Bhûman Shâh.
Dans ce rêve, il rappelait à Suraj Prakash le lien réciproque qui les unissait dans des vies précédentes ; et au père, il demanda de lui dédier entièrement son fils.
Le dixième successeur en ligne de Bâbâ Bhûman Shâh,Mahanta Girdhari Dâsji, l’accueillit, lui donna le nom de Chandra Prakash et l'initiation au mantra, (mantra dîkshâ). Désormais, il faisait partie de l'ordre des Udasin.
Il obtint un diplôme en sciences puis arrêta sa maîtrise en cours d’année : l’appel du Divin était plus fort que l’attrait des études.
A l’université, il avait entendu parler d’un sage UdasinSwâmi Krishna Dâs qui l’avait fortement impressionné. Il obtint de lui d’être consacré moine sous le nom de Chandra Swâmi Udasin.
Commença alors une période d’intense pratique solitaire (sâdhanâ). A 29 ans il réalisa sa Véritable Nature, et il parvint à la plus haute Réalisation spirituelle à l’âge de 35 ans. En 1984 il fit vœu de silence.
 
En 1990, Shrî Chandra Swâmi Udasin s'installe, avec l'ensemble des permanents de l'âshram d'Haridwar, àSâdhanâ Kendra Âshram (Centre des efforts spirituels) situé sur les bords de la rivière sacrée Yamuna, près du petit village de Domet à cinquante kilomètres au nord de Dehradun vers la frontière chinoise. L'âshram est ouvert à tous ceux qui sont à la recherche de la Vérité.

 

 

 

 

 

 

 

 

Extraits de questions/réponses

 
 

 

Q : Quel est pour vous la différence entre religion et spiritualité ?
 
R : La religion consiste à pratiquer le culte d'une divinité au sein d'une communauté souvent regroupée dans un édifice. Généralement un dogme unique accompagné de rituels est inculqué au croyant et celui-ci doit y adhérer. La religion peut être une porte d'entrée à la spiritualité.
 
Il règne une grande confusion dans les esprits en ce qui concerne la spiritualité. C'est la clef de la sagesse ouvrant les portes qui donnent accès à la Lumière ; pour cela elle demande de transcender toute croyance, religion ou dogme. Elle laisse donc place à la liberté de penser, de parler, d'agir et reconnaît une parcelle du Divin dans tout ce qui existe : la planète, la nature, les êtres humains et les animaux.
 
La quête spirituelle consiste à recouvrer notre Essence véritable – le Soi – et à nous laisser guider par Lui en observant les jeux de l’ego tout en cultivant confiance et lâcher-prise.
Lorsque nous sommes en connexion avec le Soi, ce dernier transforme notre état intérieur qui s'exprime alors par la paix, la joie et la liberté.
 
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Q : Qu'est-ce qui vous a convaincu dans le yoga en tant que pratique spirituelle ?
 
R : Il ne faut pas considérer le yoga comme un simple mot ou une méthode occidentalisée d'exercices corporels relaxants ; il s’agit de l’appréhender en tant que pratique globale d'union avec le Divin. Bien qu'il soit codifié dans les manuscrits sanskrits de l’Inde, il appartient à toute l’humanité et suscite notre lien universel intérieur.
 
Le yoga émane de la Sagesse Eternelle (Sanâtana Dharma) qui respecte toutes les religions et les philosophies du monde. Néanmoins, il les dépasse et les couronne toutes, puisqu’il se situe essentiellement au niveau de l’expérience intérieure et non de la croyance. Il ne cherche pas à convertir ou à s'imposer à quiconque. Il ne dépend pas d'un groupe spécifique qu'il défendrait au détriment de l’ensemble et n’a aucun intérêt économique ou politique. Son domaine est d’ordre purement spirituel et sa pratique individuelle est vouée à ceux qui, d'une manière ou d’une autre, en percevront la nécessité et l’engagement.
 
Ce fabuleux trésor que représente le yoga, sous les trois principales formes que sont la connaissance (jnâna yoga), l'action désintéressée (karma yoga) et la dévotion au Divin (bhakti yoga), est une aspiration commune à tous ceux qui cherchent, à travers le monde, à percer les mystères de l’Être. Cette discipline spirituelle est une invitation permanente au dépassement de soi, à la maîtrise du corps, des sens et de l’esprit, à la pureté du cœur et à la réalisation de l’union avec le Divin.
 
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Q : Je viens de commencer un chemin spirituel, pouvez-vous avoir la gentillesse de me conseiller quelques ouvrages inspirants qui pourraient m'aider ? Je n'ai pas beaucoup de moyens financiers pour faire des stages et des séminaires. Est-ce un handicap pour moi ?
 
R : Il n'est pas nécessaire d'acheter de nombreux livres que vous trouverez d'ailleurs facilement d'occasion sur internet. Une douzaine d'ouvrages sont amplement suffisants pour acquérir les connaissances de base et commencer une recherche intérieure. Il suffit de les lire et relire pour en absorber toute la quintessence qui nourrira alors votre réflexion, générant ainsi des prises de conscience.
Même si l’acquisition de la connaissance est fondamentale les premières années, permettez-moi d'insister sur la non « intellectualisation » dans toute quête spirituelle. Avant de vous proposer une liste de documents, j'aimerais vous raconter une histoire que Chandra Swâmi a relatée lors d'un de ses satsang :
« Un érudit alla voir un Maître zen pour recevoir son enseignement. Le Maître lui souhaita la bienvenue, et l'érudit se mit à lui débiter son lot de connaissance. Une demi-heure passa, puis une heure, l'érudit était intarissable. Le Maître se leva pour lui apporter le thé, et il commença à verser du thé dans une tasse. Le thé débordait mais il en versait encore. « Que faites-vous ? demanda l'érudit. La tasse est pleine. Vous ne pouvez pas y verser plus de thé. » Le Maître répondit « Votre tasse – tête – et votre cœur aussi sont déjà pleins. On ne peut plus rien y mettre. »
 
Voici une liste, non exhaustive, des livres de lecture classés du plus accessible au plus complexe :
 
·       Les chemins de la sagesse d'Arnaud Desjardins (Poche)
·       Le chant du silence 1 de Chandra Swâmi aux Editions du Relié
·       L'art de la réalisation de Chandra Swâmi aux Editions Albin Michel
·       Nouvelle Terre d'Eckart Tolle chez Ariane
·       Présence de Râm de Swâmi Râmdâs Spiritualités vivantes
·       Vie et méditation de Swâmi Chinmayânanda aux Editions Guy Trédaniel
·       La Bhagavad Gîtâ commentaires de Swâmi Chinmayânanda aux Editions Guy Trédaniel
·       Autobiographie d'un Yogi de Swâmi Yogânanda aux Editions Adyar
·       L'enseignement de Mâ Ânanda Moyî traduit par Josette Herbert Spiritualités vivantes
·       Les yogas pratiques de Swâmi Vivekânanda Spiritualités vivantes
·       L'enseignement de Râmana Maharshi Spiritualités vivantes
·       Sept Upanishads traduction par Jean Varenne Editions Sagesses
 
Maintenant, pour répondre à votre dernière question, sachez qu’effectuer des stages et des séminaires n'est pas nécessaire si vous ressentez une profonde aspiration vers Dieu. Afin d'acquérir la vraie Connaissance, je vous encourage à pratiquer la prière, la méditation, la conscience-témoin tout au long de la journée, à servir les personnes nécessiteuses et à relire vos livres. Continuez à avoir un cœur pur et une réelle détermination dans votre quête du Divin et de la réalisation de l'Être.
 
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Q : Quand vous êtes devenu moine, vous êtes-vous converti à l'hindouisme ?
 
R : Chandra Swâmi ne m'a jamais demandé de me convertir à quoi que ce soit, mais de respecter strictement les principales règles du sannyâsa, c’est-à-dire maîtriser émotions et pulsions, être totalement chaste par pensée, par parole et par action, être non-violent, végétarien, ne pas s'adonner aux drogues, être humble, ne rechercher ni honneur ni renommée. Toutes ces règles permettent en principe d'atteindre la Réalisation du Soi qui doit être l'unique But de cette vie.
Bien que j'adhère complètement à la philosophie de l'advaïta vedânta, je n'en demeure pas moins chrétien, tout en étant rebelle aux dogmes.
 
Connaissez-vous l'expérience du Père Le Saux ?
Il était moine bénédictin, plus connu sous le nom de Swâmi Abhishiktânanda. Il découvrit le Sanâtana Dharma et la ferveur de ses adeptes dès son arrivée en Inde où il séjourna de 1948 jusqu'à sa mort physique le 7 décembre 1973.
Il a longuement écrit sur l'écartèlement douloureux qu'il a subi pendant des années entre le monde chrétien d’un Dieu personnel et le monde hindou du Brahman impersonnel de l’advaïta vedanta. Sa longue quête l'amena à l'Illumination qui ne lui laissa aucun doute sur la nature sacrée du grand « Je suis » impersonnel en lui.
Le Père Le Saux a été un précurseur qui a dressé un pont entre les spiritualités de l'Occident et de l'Inde.
 
Si l’on regarde le Christ comme un Éveilleur et que l’on est touché par sa parole, laissant de côté les dogmes fondateurs d'une nouvelle religion établie après sa mort, alors on ne peut que retrouver le message d'Amour commun à toutes les traditions depuis l'aube des temps.
 
Par conséquent, on peut être chrétien et adhérer totalement à la non-dualité (advaïta vedânta).
 
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Q : D'où vous est venue la maxime « S'élever par l'effort » dont vous parlez si souvent ?
 
R : C'est la devise de l'Ecole Nationale des Sous-Officiers d'Active de Saint Maixent, où j'ai été élève en 1972. Cette règle a été la pierre angulaire de tous les engagements de ma vie. Quand on veut atteindre un objectif quel qu'il soit, il faut toujours consentir un minimum d'efforts.
En principe, le chemin spirituel devrait être entrepris avec joie et détermination. Vous pouvez lire dans « Le chant du silence 1 » de Chandra Swâmi aux Editions du Relié, ce passage : « L'effort est utile. Avant d'atteindre l'état sans effort, tous les efforts doivent être totalement épuisés. La finalité de l'effort, c'est de vous amener à un état où vous êtes convaincu de sa futilité et de celle de votre ego. Vous devez déployer toute votre énergie sans compter. Cela doit devenir l'enjeu de votre vie. Il vous faut mourir complètement.
« Mourez, et la vie vous sera donnée » a dit Jésus. »
 
 
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Q : Est-il vraiment indispensable de ne plus avoir de vie sexuelle dans un chemin spirituel ? Je ne me sens pas disposée à stopper ma vie amoureuse avec mon mari. Qu'en pensez-vous ?
 
R : En aucun cas je n’ai lu dans les Ecritures Sacrées qu’on devait arrêter sa vie sexuelle avec son conjoint. Les anciens Sages (Rishi) de l'Inde étaient mariés.
Avant toute tentative de ce type, il est crucial d’en discuter d'abord avec son conjoint. Renoncer à la sexualité si l'on n'est pas prêt, provoque des frustrations, amène à un comportement d’agressivité et d’amertume, éloignant ainsi les individus de leur élévation spirituelle. Leurs visages se ferment et leurs cœurs s’assèchent.
Il y a une énorme différence entre concevoir une relation amoureuse avec son conjoint, résultante d'une tendresse et d'un amour profond, le couple ne formant plus qu'un, et entretenir des relations purement sexuelles qui conduiront inéluctablement à la séparation.
La sexualité s'estompe lorsque l'aspiration pour son Bien-Aimé s’impose. Les rouages se mettent alors en place naturellement et aucune des deux parties ne se sent frustrée. Les visages s'illuminent et les cœurs s'ouvrent. Lorsqu'un fruit est mûr, il tombe tout seul de la branche.
 
S'il vous arrive de faire des retraites seule chez vous, je vous invite à être abstinente pendant leur durée afin de garder toute votre énergie et vos pensées pour le Divin.
 
Pour celle ou celui qui est engagé sur le chemin, lorsque ne persistent plus frustrations, ni pulsions, etc…, il n’existe plus ni femme ni homme. Seul subsiste Cela.
 
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Q : Comment concevez-vous le couple dans la recherche spirituelle ?
 
R : Comme vous le savez, vivre en couple n'est pas une mince affaire, c'est un véritable défi à l'époque où nous vivons.
Savoir partager, accepter son conjoint tel qu'il est, regarder dans la même direction, sont des clefs pour la réussite spirituelle ; à cela, ajoutez la patience et l’humilité, qualités à cultiver chaque jour.
Afin d'éviter tout conflit, il ne faut pas craindre d'exprimer à son partenaire ses ressentiments, ses divergences de vues… avec calme et sérénité. Ainsi, la complicité, la tendresse et la bonne entente sont préservées au sein du couple.
 
On vit à deux pour diverses raisons et l'engagement sur un chemin personnel de transformation en est une. La recherche du Soi conduit à créer une harmonie bénéfique dans le couple et parvient même à fusionner leurs âmes en une seule, dans deux corps. Ils trouvent alors ensemble la voie de l'Unité.
 
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Q : Pourquoi y a-t-il autant de supposés gourous dans le monde ?
 
R : La réponse est simple : c'est parce qu'il y a beaucoup de faux disciples. Qu'ils soient en Orient ou en Occident, la plupart de ces « loups-gourous » sont d'abord leur propre victime. L'ego spirituel se traduit souvent par :
je sais tout, vous ne savez rien. Il est très pervers car il se manifeste généralement chez des personnes religieuses ou laïques possédant de bonnes connaissances sur la spiritualité, agrémentées parfois de quelques expériences intérieures. Généralement, ces individus pensent être investis d'une mission divine. Dispersé et non canalisé, l'ego peut même causer des dérives sectaires.
Ces « loups-gourous » ne se sont pas suffisamment détachés des plaisirs du monde et sont toujours esclaves de leurs sens. Leurs faiblesses sont le sexe, le pouvoir et l'argent et on retrouve inévitablement ces tentations dans tous les systèmes du monde.
Evidemment, à la première occasion ils trébuchent, entraînant leurs adeptes dans la chute.
 
Afin de ne pas tomber dans le piège de la « gouroutisation », un Maître authentique demandera toujours à son disciple de réaliser la Vérité avant d'enseigner. Comme le disait Montaigne :
« Si on peut être savant avec le savoir des autres, on ne peut être sage qu'avec sa propre sagesse ».
 
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Q : Je suis indisciplinée, je n'arrive pas à trouver la bonne méthode pour éliminer tous les comportements négatifs de ma personnalité. Pouvez-vous me donner une recette pour avancer plus vite sur mon chemin spirituel ?
 
R : L'engagement sur un chemin personnel de transformation peut prendre des années voire même plusieurs vies. Les recettes miracle n'existent pas. La patience, une autodiscipline et la ferme détermination à vous transformer pour atteindre le But, voilà les fondamentaux qui vous aideront.
 
Avez-vous essayé de répondre à cette interrogation : « Qui suis-je ? »
Si oui, commencez à travailler par opposition, en réfléchissant plutôt à « Celle que vous n'êtes pas ».
 
Pour répondre à cette question, trouvez des moments où vous êtes seule et tranquille et accordez du temps à la réflexion, munissez-vous de feuilles et d'un stylo. Certains chercheurs prennent un carnet que l'on pourrait nommer « journal de progression ». On peut trouver cette méthode puérile, mais c'est une des meilleures façons de ne rien oublier et de mesurer sa progression au fil des années.
Dans ce carnet, commencez par dresser une liste des comportements négatifs et positifs de votre personnalité ainsi que des fausses identifications accumulées tout au long de votre vie. Classez-les par ordre de difficulté croissante pour les travailler. Accordez-vous des objectifs, et surtout, regardez l'autre, car il est le miroir reflétant votre propre image. C'est un bon révélateur du côté négatif de soi permettant ainsi de s'en débarrasser. S'isoler serait donc une erreur.
En ce qui concerne les attitudes positives, améliorez-les et mettez-les au service de la société sans désir de gloire ou de récompense. Pensez que c'est le Divin que vous servez.
 
Lors de l'introspection du soir, faites le bilan des points à améliorer sans vous décourager ni vous culpabiliser.
Avancer, c'est laisser du temps au temps.
 
Notez toutes vos impressions sur votre journal de progression.
 
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Q : Pourquoi ceux qui pratiquent le yoga ne peuvent-ils pas manger de viande ? L'alimentation est-elle importante dans la spiritualité ?
 
R : Généralement yoga et végétarisme vont de pair. Bien que certains se refusent à poser un interdit dont les conséquences pourraient, au final, créer plus de disharmonie, la majorité des Maîtres spirituels de l'Inde déclare qu'être végétarien constitue une nécessité pour la pratique des yoga.
 
En effet, la non-violence (ahimsa), source première du contrôle de soi, doit être développée chez le chercheur spirituel en tant que principe de bienveillance à l'égard de toute vie.
Il est par ailleurs intéressant de remarquer que l'alimentation végétarienne a  un rôle pacificateur qu'il ne faut pas négliger ; vous connaissez le dicton : « Dis-moi ce que tu manges et je te dirai qui tu es. »
Puisque la nourriture a une influence sur les humeurs (guna), elle a été classée, elle aussi, en trois types d'alimentation :
 
Celle dite sattvique, la plus pure, la plus digeste et la plus équilibrée comme les laitages en général, les fruits frais et secs, les légumes et les céréales. Ils assurent vitalité, santé, force et endurance.
 
Celle dite rajasique, dont il ne faut pas abuser car elle excite les passions. Ce sont le café et le thé, le piment, les poissons, les œufs, l'ail et l'oignon, les fromages forts et les plats trop salés.
 
Et pour finir celle dite tamasique, réputée pour réduire la vitalité du corps et de l'esprit comme la viande, le vin, tous les plats lourds et gras.
Trop manger est considéré aussi comme tamasique. Il est recommandé de sortir de table en ayant encore une petite faim.
 
On comprend que la nourriture du corps constitue la base nutritive du mental, des émotions et de l'intellect. Il est donc judicieux de faire un choix alimentaire tenant compte de la tendance (guna) qui prédomine en vous, tout en respectant  la vie !
 
En évoluant, le chercheur modifiera progressivement son alimentation, sans en éprouver de frustration, la nourriture devenant secondaire.
 
Extrait du livre « S’élever par l’effort... Itinéraire d’un deux fois né » de Swâmi Pramod Chetan Udasin.