PARTICULE SOLAIRE QUANTIQUE

 

 

 

 Les Particules Énergiques Solaires

 


Les électrons sont également accélérés par les phénomènes solaires,

mais avec des énergies encore plus basses. Les électrons étant beaucoup moins massifs que les ions positifs, ils sont plus étroitement liés aux lignes du champ magnétique solaire et sont aussi plus aptes à perdre leur énergie sous forme d'ondes radio,

de rayons X et de rayons de gamma (comme les électrons magnétosphériques). Ainsi, souvent ne s'échappent-ils pas, mais leur présence est révélée par d'autres émissions, par exemple  en rayons X lumineux vus par Yohkoh.

Les phénomènes d'accélération solaire sont souvent accompagnés de bouffées de rayons X, atteignant parfois leur intensité maximale en quelques secondes et suggérant aussi de ce fait un processus d'accélération brutal.

Les  GOES satellites de surveillance nationale océanique des USA et le NOAA de l'administration atmosphérique, qui observent la météo à l'aide d'orbites synchrones,  gardent également un œil sur l'activité du soleil au moyen de détecteurs sensibles aux rayon X. 

  

Les électrons sont également accélérés par les phénomènes solaires, mais avec des énergies encore plus basses. Les électrons étant beaucoup moins massifs que les ions positifs, ils sont plus étroitement liés aux lignes du champ magnétique solaire et sont aussi plus aptes à perdre leur énergie sous forme d'ondes radio, de rayons X et de rayons de gamma

(comme les électrons magnétosphériques). Ainsi, souvent ne s'échappent-ils pas, mais leur présence est révélée par d'autres émissions,

par exemple  en rayons X lumineux vus par Yohkoh. Les phénomènes d'accélération solaire sont souvent accompagnés de bouffées de rayons X, atteignant parfois leur intensité maximale en quelques secondes et suggérant aussi de ce fait un processus d'accélération brutal. Les  GOES satellites de surveillance nationale océanique des USA et le NOAA de l'administration atmosphérique, qui observent la météo à l'aide d'orbites synchrones,  gardent également un œil sur l'activité du soleil au moyen de détecteurs sensibles aux rayon X. 

 Ah, mais comment les astrophysiciens solaires savent-ils d'où et comment ces particules solaires tirent-elles leur énergie! Ils pensent généralement que l'énergie des ions et des électrons solaires accélérés provient des champs magnétiques qui s'élèvent des taches solaires. Non seulement parce que les champs magnétiques sont par principe associés à l'accélération des particules, mais aussi parce qu'il n'y a aucune autre source de disponible pour libérer aussi rapidement de l'énergie. 

Au cours des années 50, la recherche du mécanisme de l'accélération des particules solaires, a conduit des chercheurs britanniques, en particulier Peter Sweet et James Dungey à l'idée d' une reconnexion magnétique, idée qui s'est ultérieurement appliquée à la magnétosphère terrestre et aux sous-orages. On pense aussi que cette reconnexion est la source d'énergie des flares et des CMEs, mais, elle semble se produire malheureusement dans la couronne inférieure, où les structures magnétiques sont invisibles (à quelques exceptions près --

voir l'image ci-dessous). La nature des sous-orages et des phénomènes d'accélération solaire est sans doute effectivement analogue, mais à une échelle tout à fait différente. Mais, puisqu'on peut envoyer des satellites vers les sous-orages et non sur le soleil, la recherche sur la magnétosphère

peut permettre d'obtenir des indices sur certains problèmes de la physique solaire. 

 

  • Note additive, mai 1997. L'observatoire solaire SOHO, à proximité du point L1 de Lagrange, a apporté une preuve supplémentaire de la reconnexion au soleil, par l'observation de jets de plasma fluide, rapides et bi-directionnels. Extrait d'un article de D.E. Innes et col. (Nature, 24 April 1997, p. 811; voir aussi p. 760): "...nous rapportons des observations en ultraviolet d'explosions dans la chromosphère solaire avec des jets de plasma bi-directionnel originaires de petits emplacements au-dessus de la surface solaire. La structure de ces jets évolue comme dans les modèles théoriques de la reconnexion magnétique, apportant ainsi un argument fort à l'hypothèse de la reconnexion comme étant le procédé fondamental de l'accélération du plasma sur le soleil." 

     

Faut-il nous inquiéter ?

Le rayonnement énergique solaire doit-il nous préoccuper? Sur terre nous sommes en sécurité, protégé par une couche atmosphérique épaisse, l'équivalent de 10 mètres (32 pieds) d'eau, soit environ 4 mètres de béton. Les astronautes d'une station spatiale orbitale proche de l'équateur terrestre sont protégés par le champ magnétique de la terre. Mais les astronautes en route vers Mars (par exemple), ne sont isolés de l'espace que par une simple et mince coquille de métal et sont tout à fait vulnérables. Heureusement, les phénomènes de radiations qui pourraient porter atteinte à la vie sont rares, particulièrement pendant les années "basses" du cycle des taches solaires. Mais il reste quand même un certain danger, les émissions de particules très puissantes en août 1972 l'ont montré. 

 

Auteur et Responsable :   Dr. David P. Stern
     Mail au Dr.Stern:   education("at" symbol)phy6.org

Co-auteur : Dr. Mauricio Peredo

Traduction Espagnole : J. Méndez
Traduction Française : Guy Batteur

 Apotheosis; Winged Moment

http://futureagesage.tumblr.com